Ce.Gout.Amer

[ Don't be scared of me babe, Show me who you are... ]

Lundi 17 octobre 2011 à 14:45

 
             Elle habitait dans une petite maison. Elle y vivait depuis quelques années maintenant. Seule. Celui qu’elle avait aimé. Il était partit il y à un an. Non. Il ne l’avait abandonné. Les Dieux avaient juste voulu de cet homme prés d’eux.
            Sans lui elle se sentait seule. Si seule. Mais elle ne souhaitait pas partir. Il l’avait sauvée il y à des années. Ils avaient vécu le plus beau des voyages. Ensemble. Et elle avait pris goût à cette vie.
 
[ Cette vie au goût amer...]

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            Elle gardait en Elle ses souvenirs de voyage, de bohème. De cette vie fantastique. Qui s’était si vite déroulée. Trop vite.

Mardi 25 octobre 2011 à 16:40

 
Voila qu’elle arrivait presque là où elle le désirait. Les quais de Seine. Elle s’est assise sur un banc. Repliant ses jambes sous elle. Serrant ses bras autour de ses genoux. Elle se laissa aller. A sa peine. A sa douleur.
Il marchait plus rapidement. Sa guitare tapait le long de son dos. Le cœur battant à toute allure. Le cerveau en ébullition. Il en était sur. Persuadé. Mais où était-elle ? Regardant chaque côté de la rue. Il fallait qu’il se dépêche. Il le pressentait. Une question de temps. Cours ! Cours ! Son cerveau hurlait. Le déchirait. Un peu plus à chaque cri. Il voyait au loin les quais. Son instinct le guidait. Arrivé aux quais il prit les escaliers. Descendant aux berges.
Elle était là. Plus belle que jamais. Les deux pieds prés du bord. Elle regardait l’infini. Ses yeux embués paraissaient perdus. Elle ne savait que faire. Sauter ? Et puis après ?
Il arrivait prés d’elle. Il comprit aussitôt. Non. Il ne fallait pas qu’elle parte. Pas Elle. Il réfléchissait à toute allure. Que faire ? Pourquoi ? Trop de questions qui se bousculaient.
Elle avait entendu un bruit. Lorsqu’Elle s’était retournée c’était Lui. Elle reconnu ses yeux, sa bouche. Ce visage qui la suppliait « Nan fait pas ca, j’te jure c’est pas si mal la vie ». Il voulait qu’elle descende. Qu’elle cesse de regarder ce vide comme un espoir.  « Putain mais regarde la ville, Admire la beauté du ciel. T’es bien trop jeune pour le rejoindre si vite. Regarde autour de toi. Redescends s’il te plait… »
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Il lui avait tendu la main. 

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